«Qui nous fait une surprise…»
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07.12.2019 05:30 L'air du tempsVotations Deux députés ont déposé, ce mercredi, des interpellations au Grand Conseil sur le vote électronique. Ils veulent connaître les mécanismes mis en place pour garantir que les données des votants ne soient pas manipulées.
Deux députés neuchâtelois ont déposé ce mercredi des interpellations au Grand Conseil neuchâtelois sur le vote électronique. Ils veulent connaître les mécanismes mis en place pour garantir que les données des votants ne soient pas manipulées.«Le vote électronique subit en ce moment des assauts de la part d'un comité d'initiative, qui fait suite à une attaque des pirates zurichois du Chaos Computer Club sur le système d'e-voting du canton de Genève. Dans ce contexte, nous avons besoin d'avoir des informations concernant le système Scytl, implanté par La Poste à Neuchâtel», explique le député PLR Lionel Rieder dans une interpellation écrite.
Lionel Rieder veut connaître le bilan de l'exploitation du vote électronique depuis 2005. Il veut savoir si des failles de sécurité, des pannes ou des problèmes sont apparus.
Le député se demande aussi le coût financier pour le canton de Neuchâtel d'un tel vote, en regard du vote traditionnel sur papier. Il veut savoir aussi quel serait l'impact d'un moratoire.
De son côté, le député des Verts Fabien Fivaz s'interroge sur les conditions du contrat qui lie Scytl à La Poste car celles-ci ne sont pas publiques. «Pour un système qui met en jeu notre démocratie, c'est léger», ajoute le député.
Fabien Fivaz se demande aussi quelle est la crédibilité du test effectué par La Poste en matière de sécurité. Le géant jaune a offert 250'000 francs pour mettre à l'épreuve la sécurité de sa solution.
Elle a pourtant fait preuve d'une rare frilosité, en interdisant aux hackeurs d'attaquer le système en utilisant les méthodes les plus courantes (par exemple le denial-of-service, la plus simple et la plus efficace). Le test de sécurité est en fait «une vaste supercherie», conclut Fabien Fivaz.
Neuchâtel Après le Tessin, l'évasion fiscale de 1,4 milliard d’euros du groupe Kering, propriétaire de Gucci, est aussi abordée à Neuchâtel. La députée de Solidarités, Zoé Bachmann, se demande si le canton de Neuchâtel est concerné par ce scandale.
«Neuchâtel n'est pas touché» par cette affaire, a déclaré ce mercredi le conseiller d'Etat Laurent Kurth. Gucci n'a plus qu'une succursale dans le canton - à Cortaillod - qui s'occupe de l'activité horlogère. Celle-ci est la filiale de la société sous enquête et dont le siège est au Tessin.
Entre 2010 et 2016, Gucci aurait choisi de payer les impôts sur les bénéfices, générés par des ventes en Italie, en Suisse afin de profiter d'un régime fiscal plus avantageux.
Remous au Tessin
L'affaire d'évasion fiscale de Gucci fait des remous au Tessin où la société est présente avec son centre de distribution Luxury Goods. Le parlement cantonal devrait répondre ce mercredi également à une interpellation du député Matteo Pronzini, qui demande des explications au gouvernement.
Tous les éléments sont réunis pour que l'Administration fédérale des contributions ouvre une enquête sur la manière dont l'ex-CEO du groupe Gucci Patrizio Di Marco a pu bénéficier d'un permis d'établissement et d'un forfait fiscal à Paradiso (commune voisine de Lugano) de 2010 à 2014 alors qu'il résidait effectivement en Italie, estime le député membre du Mouvement pour le socialisme (MPS).
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