L'UDC soutient la fusion

L'UDC du Val-de-Ruz soutient à son tour la création d'une commune unique dans le district. Dans un communiqué publié hier par son président, Daniel Haldimann, elle donne au passage des coups de griffe à ce qu'elle considère comme des élites politiques, sans les nommer.

Pour le parti de droite, une fusion intercommunale sera «profitable à l'entier de la population vaudruzienne et pas seulement à une certaine «élite» politique de la société». Avec un coefficient fiscal de 61 points, il lui paraît aussi que le projet démontre une volonté de retrouver «une efficience qui avait été perdue par une partie des autorités communales» du district.

Pour l'UDC, le fonctionnement des Conseils communaux de milice a atteint ses limites et, selon elle, ce ne sont plus forcément les gens capables qui sont élus, mais ceux qui ont le temps.

La convention de fusion prévoit l'élection par le peuple d'un futur Conseil communal de cinq membres professionnels. Face à ceux (réd: les libéraux-radicaux) qui redoutent notamment les risques de dérives populistes et de personnalisation du scrutin, l'UDC ne juge pas populiste de s'en remettre au pouvoir du peuple et à la maxime «Vox populi, Vox Dei». En acceptant la fusion des communes, selon le parti non gouvernemental, la population donnera un signe clair de respect de la démocratie «en désavouant les quelques roitelets du district qui passaient une partie de leur temps à dépenser de manière irréfléchie et inconsidérée l'argent de leurs contribuables».

Restera à voir comment les autres partis politiques du Val-de-Ruz apprécieront le ton ainsi donné au débat par l'UDC. /comm-axb